Enfin nous voilà, deux mois, et oui un peu feignants... C'était le temps pour se mettre dans le bain. Donc nous voici à Settat entre Casa et Marrakech, une ville moyenne. On logeait au 1er étage de la maison d’un gars du projet où on a tout ce qu’il faut. Sauf qu’on ne pouvait pas faire tout ce qu’on voulait: comme inviter un homme à manger quand julien est absent... Au risque qu’il se fasse mettre dehors car source potentielle de problèmes... Notre hôte était quand même sympa, travaillait beaucoup donc on le voyait peu. Mais il nous a gentiment congédié car il se marie avec une jeune fille de moins 25 sa cadette qui devait passé son bac en juin... On ne saura pas la raison d'un tel empressement... On squatte quelques jours chez notre ami Kébir qui vient de s'installer en ville (nouvelle recrue de l'INRA tout droit sorti de l'équivalent de l'Agro au Maroc). On joue au rami, on apprend à faire le tajine et on écoute la musique romantique des libanais et égyptiens qui inondent les ondes... Puis on déménage dans un quartier moins populaire, peuplée de grandes villas où tu peux loger 3 familles chez un des fils du vice-préz de la coop. Sa famille est super sympas, le quartier est calme, seul hic à une demie-heure du centre mais tant pis tout va bien!
Notre stage est en lien avec FERT, ONG française de développement agricole, l’INRA qui est impliqué pour des essais en semis direct et la coopérative bénéficiaire du projet, à 20km où on a mené nos petites enquêtes. Chaouki est notre chauffeur-traducteur-ami. C’est dans un petit douar où se concentre fermes, école et mosquée, le reste étant des champs de la grande plaine de la Chaouïa, très agricole, surtout céréales et élevage.
Les phases suivantes seront étude de la commercialisation des blés et évaluation du projet. On a de quoi s’occuper, c’est le principal.
Jusqu’ici ça caillait la nuit, je portais au moins 3 pulls, 2 écharpes, un bonnet... dès la tombée de la nuit. Là ça se réchauffe, ils annoncent déjà
Trop la classe§
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